Kyô Akutabi, quelle personne étrange. Il vivait seul, dans un petit appartement au sommet d'un lotissement dérisoire. Enfin, c'est ce qu'il semblait. En réalité, il possédait une grande maison aux abords de la ville. Mas bien trop grande pour lui, et bien trop éloignée des commerces et autres structures vitales.
Il ne travaillait pas, mais ses parents avaient gagnés, il ne sait comment des sommes astronomiques qui lui permettait une retraite de trois vies au moins.
Cependant il était seul, cela ne le dérangeait pas la plupart du temps, mais il connaissait mal les valeurs comme l'amour et l'amitié, à vrai dire, hormis dans son enfance, il n'avait que rarement eu le loisir de parler véritablement avec quelqu'un ou de faire confiance.
Après la mort de ses parents, Kyô, agé de dix-sept ans avait décidé de vivre seul dans cette maison, sans jamais voir le peu de famille qui lui restait, peut-être des oncles ou tantes au troisième degré.
Mais c'est de sa deumeure qu'il est question, et les grandes allées meublées et ornées ne remplace pas la chaleur d'une famille perdue.
La poussière s'accumulait donc, rendant la deumeure lugubre, alors qu'elle avait été rayonnante. Un age d'or révolu dont personne à part Kyô n'avait la souvenance.
Les seules pièces de cette maison utilisées par Kyô était la bibliothèque, sa chambre, la cuisine, une des quatres salles de bains, et une salle, dont seul Kyô avait l'usage, même avant la mort de ses parents.
Akutabi aimait lire, il passait souvent son temps libre dans la bibliothèque, il choisissait ainsi les livre qu'il emporterait pour lire dans son appartement de banlieue, ou il les lisait sur place tellement il les trouvait passionnant.
Hors la lecture, Kyô aimait manger, il n'était pas un fin gastronome ni un très bon cuisinier, mais il aimait la nourriture. Surtout la viande, saignante. La dernière pièce dont Kyô avait l'usage était une pièce privée, en effet, Kyô collectionnait beaucoup de choses, des simples objets de décorations aux objets d'époque et en passant par des reproductions, Kyô était un véritable passionné d'archéologie, aussi, le sous sol de la maison comptait des reproduction de squelettes de ptérosaures ou d'ichtyosaures, des objets celtiques, d'époque ou reproduits, des armes diverses et variées venant de tout temps avec une prépondérance, non pas pour les Katana et les sabre japonais originels de son pays, mais envers les armes européennes, les arcs d'ifs massifs ou encore les épées en acier trempée.
Une partie de la salle servait à l'entraînement, et au vu de l'état du manequin au centre de la pièce, elle servait vraiment. Sur la droite, les armes de prédilections, des épées longues avec un bouclier, une armure complète en plates carbonnées. Exact, des plates carbonnées, la technologie à recréer les protection du moyen âge en les améliorant, ainsi la vitesse et la solidité sont bien supérieur à unesimple armure de plates en acier. Mais le prix est conséquent, heureusement, Kyô possède grâce à feu ses parents, des bons au porteurs concernant des laboratoires expérimentaux, lui donnant le titre d'actionnaire majoritaire. Ainsi c'est lui qui demande les tecnologies, à vraie dire, les plates carbonnée ont données suite à un revêtement blindé en carbone pour véhicules de guerre.
Mais là n'est pas l'essentiel de cette histoire, aussi Akutabi s'entraînait. Dans quel but ? il poursuivait toujours l'Assassin de ses parents et il ne comptait pas aller sur G-O-T-E sans savoir se battre. Même si sa technique était assez sommaire, il avait acquis au fil du temps un physique à attirer l'attention de jeunes filles, bien qu'il s'en moquait.
Kyô venait de finir son livre, il le referma, et se dirigea vers la salle de bains quand un bruit se fit entendre dans la maison. Il resta silencieux, se déplaçant dans les couloirs vers l'origine du bruit. Cela venait de la cuisine. Quand il entra dans la pièce, celle-ci était toujours éteinte. Cependant, deux yeux sombres luisant à la lumière de la Lune, provenant de la baie vitrée prolongeant la cuisine. Il alluma la lumière, la main portée sur la garde d'une petite dague qu'il gardait en permanence, sans doute un traumatisme de la mort de ses parents.
Un Loup, une tranche de viande arrachée du frigo dans la gueule, le dévisageait. Ils restèrent ainsi quelques instants, puis le Loup s'enfuit. Sans doute rejoignait-il sa famille, le repas à la gueule.
* Un Loup, hein ! Ouais un Loup, ça doit être un signe, le Loup chasse seul, je suis seul, je suis un chasseur solitaire... *
Il se retourna pour vacquer à ses occupations quand il s'arreta et regarda la Lue qui brillait de plus belle.
* Toujours seul... Trouverais-je u CGI un jour...*
Sujet: Quelle lugubre deumeure... 
Mer 10 Fév - 0:55